Le jour où Kennedy n’est pas mort

Ils ont été nombreux à le faire
mourir sous les balles de la mafia,
du FBI ou des Cubains. Le maître
du roman fantastique a même
tenté de remonter le temps pour le
sauver. 22 novembre 1963 : le
cortège présidentiel traverse
Dallas lorsque des coups de feu
retentissent et…JFK sort
miraculeusement indemne de cet
attentat. Au même moment, Mitch
Newman, un journaliste apprend le
soi-disant suicide de son ex-petite
amie, Jean, qui, curieusement
enquêtait sur la famille Kennedy et notamment sur les
malversations qui ont permis à JFK d’être élu. Mitch part alors sur
les traces de ce crime et ce qu’il trouve va le conduire bien au-delà
d’un simple suicide.

Il faut tout le talent de conteur de R.J. Ellory, grand maître du
polar pour conduire avec maestria le lecteur dans les entrelacs de
cette uchronie. En lisant ce page-turner qu’on ne lâche qu’à regret,
on se retrouve plongé dans une ambiance à la James Ellroy avec ce
crime qui s’insinue partout, jusqu’au plus haut sommet du pouvoir.
Dans les coulisses de ce dernier où règne un Bobby Kennedy tout
puissant, tous les coups sont permis pour permettre à JFK d’être
réélu et surtout pour effacer les traces des addictions de ce
dernier. Mais un grain de sable va faire dérailler la machine…
Histoire revisitée, conspiration, manipulation, crimes, face cachée
de l’icône Kennedy, le cocktail parfait pour une lecture sous le
soleil brûlant de Dallas et de ses fantômes…

Par Laurent Pfaadt

R.J. Ellory, Le jour où Kennedy n’est pas mort,
Chez Sonatine éditions, 432 p.