Archives de catégorie : Exposition

Europäische Kulturtage

Die Auseinandersetzung über die Versprechen Europas geht
auch nach den EKT weiter.

Jazz & Literatur „Gehen oder die Kunst, ein wildes und poetisches Leben zu führen“
Foto: Badisches Staatstheater

Viele digitale Produktionen sind weiterhin im Internet unter
www.europaeische-kulturtage.de abrufbar. Die Ausstellungen
bleiben bis zum Ende ihrer Laufzeit aufgebaut und können, wenn
Museen und Ausstellungshäuser wieder öffnen, vielleicht doch noch
persönlich vor Ort besichtigt werden.

Bleibend ist auch das zu den EKT erschienene Europa-Lesebuch mit
Statements, Essays und Interviews unter anderem von Ursula von
der Leyen, Katarina Barley, Stephan Harbarth, Rebecca Saunders,
Ilker çatak oder Fridays for Future. Das Buch kann unter
www.europaeische-kulturtage.de als pdf heruntergeladen oder
gedruckt unter ekt@kultur.karlsruhe.de bestellt werden.

EKT Karlsruhe
2.5. – 16.5.2021

RÉOUVERTURE DES MUSÉES !

Yan Pei-Ming
Au nom du père

Mercredi 19 mai 2021, la plupart des musées et lieux d’expositions
rouvriront après plus de six mois de fermeture forcée. Beaucoup ont
négocié avec les artistes et leurs partenaires pour repousser les
dates de décrochage de leurs expositions temporaires et permettre
au public de profiter des oeuvres et de préserver le travail des
commissaires, comme des équipes.

À Colmar, le musée Unterlinden peut enfin inaugurer la très belle
proposition élaborée par Frédérique Goerig-Hergott en lien avec
l’artiste, Yan Pei-Ming – Au nom du père. Visible jusqu’au 11
octobre. C’est la deuxième grande monographie d’un artiste
contemporain que les Unterlinden accueillent dans la nouvelle nef
de l’Ackerhof, lire notre article : Regards en abîme.

Quelques rues plus loin, l’Espace d’Art Contemporain André
Malraux ouvre enfin l’exposition monographique de Pierre
Muckensturm accrochée début novembre. Visible jusqu’au 26
septembre. Fantaisie orthogonale pourrait être un titre d’Erik Satie.
Sous ses figures d’apparence ascétique, il y a dans le travail de cet
artiste, le même humour pince-sans-rire et le même goût de la
parodie. Chez Satie, il y a la netteté du piano, chez Muckensturm,
celle de la ligne noire. Consulter la page consacrée à l’exposition avec deux vidéos et la notice de salle : Fantaisie orthogonale.

Nota : Malraux est fermé le lundi, les Unterlinden le mardi… Pensez-
y si vous faites le déplacement à Colmar.

Enfin le musée Würth à Erstein réouvre Christo et Jeanne-Claude,
Collection Würth inaugurée en juillet 2020. Visible jusqu’au 20
octobre. Les passionnantes coulisses et l’énorme travail en amont
des célèbres Emballages du couple à travers le monde, lire notre
article : L’éphémère éternel.

Réouverture des Musées

Ville de Strasbourg

Fermés depuis le 30 octobre 2020, les Musées de la Ville de
Strasbourg se réjouissent de pouvoir rouvrir leurs portes mercredi
19 mai 2021* et de présenter au public les expositions initialement
prévues à l’automne 2020 et au printemps 2021. Pour garantir les
meilleures conditions d’accès, un système de réservation en ligne a
été mis en place pour tous les visiteurs, qui bénéficieront de la

gratuité des musées jusqu’au 30 juin 2021.

Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg, Anne Mistler, adjointe à la maire en charge des Arts et cultures et Paul Lang, directeur des Musées de la Ville de Strasbourg 

Réservation en ligne et gratuité des musées

En raison du contexte sanitaire, les musées ont mis en place un
système de réservation en ligne. Il est ainsi demandé à tous les
visiteurs de réserver un créneau de visite avant d’arriver dans les
musées en se rendant sur le site 
https://demarches.strasbourg.eu/reserver-billets-musees/  

La réservation en ligne d’un créneau horaire est obligatoire,
gratuite et modifiable. Elle est aussi nécessaire pour les personnes
bénéficiant de la gratuité.

Afin de célébrer le retour des visiteurs dans nos salles, l’ensemble
des musées est gratuit jusqu’au 30 juin 2021. À partir du 1er juillet,
la réservation d’un créneau horaire se fera en ligne et le paiement
aux caisses des musées.

Regards en abîme

Yan Pei-Ming aux Unterlinden  
Photo Luc Maechel

Yan Pei-Ming – Au nom du père

Après Corpus Baselitz en 2018, c’est la deuxième grande monographie
d’un artiste contemporain que les Unterlinden accueillent dans la
nouvelle nef de l’Ackerhof à l’initiative de la commissaire Frédérique
Goerig-Hergott, conservatrice en chef au Musée. Lors de l’inauguration,
l’artiste a rencontré la presse, mais regrettait que, jusqu’à nouvel ordre, le
public reste confiné à l’extérieur ou derrière ses écrans. Pouvoir approcher
intimement ses toiles, puis reprendre du recul est indispensable pour
appréhender son travail (et les si vastes espaces du musée s’y prêtent
aisément).

Par Luc Maechel

Parution dans le magazine hebdoscope n° 1072 Mai/juin 2021

Retrouvez la suite de l’article sur :

https://racinesnomades.net/regards/regards-en-abime/

Sophie Taeuber-Arp

Abstraction vivante

Le jeudi 18 mars s’est tenu la conférence de presse en ligne pour
ouvrir la première grande exposition 2021 du Kunstmuseum de Bâle
en présence de son directeur Josef Helfenstein et de la commissaire
Eva Reifert. L’évènement est coproduit avec la Tate Modern de
Londres – qui reprendra l’exposition du 15/07 au 17/10/2021 – et le
Museum of Modern Art de New York – où elle sera présentée du
21/11/2021 au 12/03/2022. Avec les restrictions actuelles, Natalia
Sidlina et Anne Umland, les curatrices de ces musées, n’ont pas fait le
déplacement à Bâle, mais sont intervenues en ligne.
L’envie partagée remontait à une dizaine d’années avec déjà cette
idée de collaboration puisque les trois musées disposent d’un
important fond de l’artiste franco-suisse.

Le travail de Sophie Taeuber-Arp (née en 1889 à Davos) est ancré
dans sa formation en artisanat d’art à Saint-Gall et à l’école
Debschitz de Munich où elle se spécialise en design textile et en
sculpture sur bois. De sa pratique – utilisant une grande variété de
technique et de matériaux – émerge une œuvre transdisciplinaire
qui détourne la forme des objets par ses motifs et une tension vers l’abstraction géométrique qui réfute l’allusion figurative. Le parcours
proposé est chronologique et débute par sa période zurichoise
(1914-26) où elle a aussi enseigné jusqu’au début des années trente.
Beaucoup d’artistes fuyant la guerre y trouvent refuge et le
mouvement dada y voit le jour. Dans son travail, Sophie Taeuber-Arp
ignore les frontières entre œuvre d’art et objet du quotidien :
bourses en perles, coussins, poudriers, marionnettes…
À l’invitation des frères Horn chargés de grands travaux
d’urbanisme à Strasbourg, elle réalise à partir de 1926 la décoration
intérieure de bâtiments privés ou publics (hôtel Hannong, Aubette –
devenue musée) concevant à l’occasion des vitraux ou du mobilier.
Dans les années trente, elle et son mari, l’artiste Jean Arp,
s’engagent aux côtés de l’avant-garde parisienne non-figurative
qu’accueillera la Kunsthalle Basel en 1937 pour l’exposition
Constructivistes avec une contribution importante de Sophie
Taeuber-Arp.
Suite à l’invasion de la France par les nazis, le couple fuit vers le sud
où il s’installe à Grasse. Elle décède accidentellement début 1943
lors d’un séjour en Suisse.

En coproduction avec Narrative Boutique et le soutien du Théâtre
de marionnettes de Bâle et du Museum für Gestaltung de Zurich,
des vidéos produites spécialement pour l’exposition redonnent vie à
ses marionnettes. Elles sont visibles en cours de visite, mais aussi
projetées la nuit sur la façade du bâtiment.
Une visite guidée par Eva Reifert est accessible en ligne en anglais
ou en allemand.

Par Luc Maechel

Kunstmuseum Basel, Neubau
du 20.03 au 20.06.2021
mar-dim 10h-18h (20h le mer)
Commissaires : Eva Reifert, Anne Umland, Natalia Sidlina,
Walburga Krupp

GALERIE ART’COURSE

Art Doudou
Exposition collective

10 mars – 03 avril 2021

En cette période difficile nous avons invité les artistes à travailler autour de la notion d’Art Doudou car nous avons besoin de réconfort et d’humour. L’art peut-il être cet objet transitionnel ? Quel est votre Art Doudou ?

 LES ARTISTES

KARIM ALLAOUI
FRANCOISE AMET
ANNETT ANDERSCH
MYRTILLE BÉAL
GENEVIÈVE CHARRAS
MÉLANIE RICHET
HERVÉ RIOUX
RENÉE TOVARELLI
SIMONE

Galerie ART’COURSE
Myrtille BEAL,Directrice artistique

49a rue de la Course
67000 Strasbourg
T +33 (0)3 69 74 73 73 

http://www.galerieartcourse.com
contact@galerieartcourse.comHoraires d’ouverture :
Mercredi, jeudi, vendredi 15h-19h Samedi 14h-19h

Regionale21 – E-Werk Freiburg

Donnerstag 18. März – So 23. Mai 2021
Galerie 1: Emeka Udemba

#Another day in Paradise

An der „Regionale21“ zeigt Emeka Udemba die neue Installation 
#Another day in Paradise mit raumgreifender Malerei und Objekten
Ausgangspunkt ist seine Erfahrung, als Schwarzer in Deutschland zu
leben und aufgrund der Hautfarbe oftmals als Anderer
abgestempelt zu werden. Die Porträts sind von einer Art collagierter
Schleier überzogen, der die verstellte Wahrnehmung thematisiert.
Die mit Spiegelscherben beklebten Kapuzenobjekte spiegeln den
Blick und die von ihm ausgehenden Machtstrukturen.

Galerie 2:

Künstler*innen: Nadine Cueni (CH), Daniel Dressler & Lynne
Kouassi (CH), Jasper Simeon Mehler (CH), Paula Mierzowsky &
Johann Diel (DE), Björn Nussbächer (CH), Julian Salinas (CH), Lea
Torcelli (DE), Florian Thate (DE), Jodok Wehrli (CH)

Songs From the End of the World

Unsere Gegenwart ist nicht nur von einer Pandemie bestimmt,
sondern sie muss sich auch mit den drohenden ökologischen
Desastern stellen. Es scheint, dass wir aktuell die vielfältigen
Symptome eines grundsätzlichen Wandels verspüren. Die an der
„Regionale21“ gezeigten Positionen beschäftigen sich mit Themen
des Übergangs, der Transformation oder der Auflösung. Einige
versuchen, Reflexions- und Handlungsräume zu schaffen für
mögliche Wege in die Zukunft.

Öffnungszeiten

Do/Fr 17-20 Uhr, Sa 14-20 Uhr, So 14-18

Es gelten die allgemeinen Abstands- und Hygienemaßnahmen.
Terminbuchung erforderlich – online über unsere Homepage.

Galerie für Gegenwartskunst, E-WERK
http://www.gegenwartskunst-freiburg.de

Schloss Karlsruhe

Kroninsignien und Jugendstil

Das Badische Landesmuseum stellt sein Jahresprogramm vor

Prof. Dr. Eckart Köhne, Direktor © Badisches Landesmuseum,
Foto: ARTIS – Uli Deck

Fürstlich wird sich das seit der Nachkriegszeit als modernes
Museum genutzte Karlsruher Schloss in seinem Erdgeschoss
präsentieren, sobald sich die wegen der Pandemie geschlossenen
Türen wieder für das Publikum öffnen. Die neu eingerichtete
Ausstellung „Schloss und Hof“ zeigt nach aufwendiger
Restaurierung Pracht und Eleganz früherer Zeiten. Ihr Herzstück ist
das Thron-Ensemble der badischen Großherzöge mit Hockern,
Säulen-Kandelabern und einem in über drei Metern Höhe
angebrachten Baldachin. Das durch Blattgold, Brokat und Seide
glänzende Ensemble stammt aus dem Jahr 1838, als Großherzog
Leopold den im Obergeschoss des östlichen Mittelbaus gelegenen
Thronsaal neu möblieren ließ. Zu den Kroninsignien gehört ein 
Zepter, das Juweliere 1811 aus einem um 1625 in Siebenbürgen
gefertigten Streitkolben umgestalteten, indem sie ihn vergoldeten,
mit Diamanten besetzten und seinen Knauf durch eine filigrane
Krone ersetzten. Eine Fürstengalerie zeigt 14 Bildnisse, beginnend
mit Stadtgründer Karl Wilhelm bis zum 1918 abgedankten
Großherzog Friedrich II. und ihren Gattinnen. Zudem vermittelt ein
großes Modell einen Eindruck von der Architektur des Schlosses
und der Geometrie der barocken Planstadt Karlsruhe. 

Alfons Mucha, „La Nature“, Paris, 1899/1900, Badisches Landesmuseum
© Badisches Landesmuseum, Foto: Schoenen

Die Zeit um 1900 und ihre Frauengestalten sind Thema der großen
Sonderausstellung „Göttinnen des Jugendstils“, die für Mitte
Dezember geplant ist. In Kooperation mit dem Allard Pierson
Museum Amsterdam und dem Braunschweigischen Landesmuseum
beleuchtet die Schau gleichermaßen Kunst- und Sozialgeschichte
mit Leihgaben internationaler Jugendstil-Sammlungen wie den
Königlichen Museen in Brüssel. Zu sehen sind Werke unter anderem
von Gustav Klimt, Franz von Stuck, René Lalique, Jan Toorop und
Aubrey Beardsley, aber auch die von Alfons Mucha für die Pariser
Weltausstellung 1900 geschaffene Büste „La Nature“ aus dem
Bestand des Museums in Karlsruher, wo sie allerdings länger nicht
mehr ausgestellt war. 

Jeweils bis zum 6. Juni verlängert werden die preisgekrönte
Familienausstellung „Räuber Hotzenplotz“ sowie die
Studioausstellung „Humanimal – Das Tier und Wir“. Zudem bringt
das Museum seine digitalen Formate weiter voran, unter anderem
ermöglicht das neue App-Format „Mein Objekt“ eine individuelle
Begegnung mit Sammlungsstücken, und durch den Einsatz
Künstlicher Intelligenz wird das digitale Tool iCurator entwickelt,
mit dem Nutzerinnen und Nutzer museale Inhalte selbst
zusammenstellen können. Das Keramikmuseum Staufen, eine
Zweigstelle des Badischen Landesmuseums, zeigt bis Ende
November „Die wilden 70er – Freiheit in Farbe und Form“ – damals
waren italienisches Design und experimentelle Glasurschöpfungen
in der Keramik besonders angesagt.

Von Anja Frisch

Musée Unterlinden

Stabat Mater « divin poème de la douleur » selon Bellini

Karen Barbaux, soprano finaliste du Concours Voix Nouvelles et membre du Choeur

Le Musée Unterlinden accueillera un concert Le Stabat Mater
« divin poème de la douleur » selon Bellini du Chœur de Chambre
de Colmar-Alsace enregistré le 14 mars dans la Chapelle du Musée
et diffusé le 2 avril sur les réseaux sociaux. En ces temps de
fermeture des établissements culturels, ce concert au Musée,
permet à deux acteurs culturels d’imaginer une collaboration inédite
et fructueuse : le Musée Unterlinden, d’une part avec sa collection et
notamment son chef d’œuvre le Retable et le Chœur de Chambre de
Colmar, d’autre part, l’ensemble professionnel international parrainé
par Mireille Delunsch, l’une des artistes lyriques les plus
importantes de notre région. 

Être audacieux » Musique & peinture Pantxika de Paepe, directrice
du musée a sélectionné plusieurs œuvres représentatives issues des
collections du musée, en lien avec la thématique du Stabat Mater en
couvrant toutes les périodes stylistiques et allant, ouvertement,
jusqu’à l’art contemporain. En introduction au concert, la directrice
éclairera ainsi la thématique même du Stabat permettant au public
de mieux comprendre comment l’œuvre de Scarlatti s’intègre
pleinement dans un contexte socio-historico-artistique.

Cyril Pallaud, directeur musical du Choeur de Chambre de Colmar-Alsace

« Notre souhait pour la diffusion de ce concert était de s’entourer d’un
média régional de qualité, fortement implanté et spécialisé en musique
classique : Accent 4. Afin de correspondre parfaitement au lieu et au
format, le programme du concert annulé a été adapté – nous confie Lucie
Guati, administratrice de l’ensemble. La Crucifixion de Mathias
Grünewald et le jour du Vendredi saint sont des « figures obligées » qui
orientent nécessairement notre programmation vers des œuvres
musicales sacrées écrites sur ce sujet. Le choix d’un Stabat Mater, ce «
divin poème de la douleur » selon Bellini . qui n’est autre que le fil rouge de
la saison 2020/2021 du Chœur de Chambre de Colmar s’est imposé
comme une évidence. »

résidences croisées franco-allemandes

AZ – ALLER & ZURÜCK

La 1ère édition du programme de résidences croisées
franco-allemandes AZ – ALLER & ZURÜCK est lancée !

Mené par les Instituts Goethe de Nancy et de Strasbourg et le
Bureau des arts plastiques de l’Institut français d’Allemagne (Berlin),
le programme de résidences ALLER & ZURÜCK fait suite au
programme Ouest-Ost (2017-2020) et est soutenu par l’OFAJ
(l’Office franco-allemand pour la Jeunesse), la DRAC Grand Est et le
Centre français de Berlin.

Le premier appel à candidatures est lancé, pour une résidence de
4 mois à Berlin de juillet à octobre 2021.

Il s’adresse à des artistes émergent·e·s à partir de 25 ans, vivant et
travaillant dans le Grand Est et dont la discipline entre dans le
champ des « arts visuels » : peinture, dessin, photographie, arts
graphiques, vidéo, sculpture, installation.

Toutes les informations sont en ligne : 
http://www.goethe.de/strasbourg/allerzurueck.

Les candidatures sont à transmettre d’ici le 31 mars (tout se déroule via un formulaire en ligne).