#Lectureconfinement : Le Maître de Ballantrae de Robert Louis Stevenson par Laurent Pfaadt

Que dire de ce livre, ce « cristal à l’état
pur »
 selon Henry James, sinon qu’il
constitue à l’instar d’une petite
dizaine, un absolu pour tout lecteur et
tout écrivain ? C’est un livre que tout
écrivain aimerait écrire, un livre qui
faut absolument avoir lu avant de
mourir, un livre à emporter sur une île
déserte pour ne pas oublier la folie
des hommes, pour se rappeler sans
cesse le paradoxe de l’âme humaine,
capable de la plus grande empathie
comme de la bassesse la plus vile. En
suivant les pas du Maître, James
Durie, ce noble écossais spolié de son titre et de son royaume et qui
n’aura de cesse d’assouvir sa vengeance contre son frère Henry,
Robert Louis Stevenson nous embarque, jusqu’à la conclusion finale
du livre, dans un tourbillon d’aventures, de rebondissements et, en
même temps, dans la noirceur la plus profonde des cœurs. Rien ne
sera épargné aux lecteurs, sa morale sera mise à rude épreuve à
chaque instant. Il est ressortira marqué au fer littéraire. Et malgré
toute cette folie et ce chaos, le génie de Stevenson parviendra à
nous faire aimer ce diable d’homme, c’est dire…


Le Maître de Ballantrae
de Robert Louis Stevenson (Livre de poche)
par Laurent Pfaadt