#Lecturesconfinement : Le seigneur des porcheries de Tristan Egolf par Edouard Jousselin

Amis lecteurs, le temps est venu de
tuer le veau gras et d’armer les justes.

Pour guérir le confinement de
novembre, celui où le ciel est gris et la
nuit vient tôt, quoi de mieux que la
prose imagée et généreuse de Tristan
Egolf ? Quoi de mieux qu’un plongeon
dans une formidable entreprise
vengeresse ?

Le seigneur des porcheries raconte le
destin de John Kaltenbrunner,
prophète du Midwest, révolté contre
l’Amérique profonde, tout à la fois bigote, inculte et malveillante.
Cet évangile des bas-fonds est le remède idéal à la torpeur
automnale. À cette date, je n’ai pas lu de meilleur premier roman.

« John Kaltenbrunner était systématiquement le meilleur dans ce qu’il
faisait bien, mais pour tout le reste c’était un incapable et un je-m’en-
foutiste doublé d’un maladroit. De l’édification de son exploitation
agricole alors qu’il n’était qu’un enfant à sa brillante orchestration de la
crise quinze ans plus tard, la plus grande réussite de son existence fut
sans doute d’avoir trouvé le moyen de rester en vie toutes ces années. »
Edouard Jousselin est écrivain. Son premier roman, les cormorans est
paru en septembre 2020 aux éditions Rivages

Le seigneur des porcheries de Tristan Egolf (Folio)
par Edouard Jousselin